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Tourné en yiddish, "M" voyage au coeur de Bneï Brak, la capitale mondiale des haredim, les ultra-orthodoxes juifs, les « Craignant-Dieu » en hébreu. Cette ville, Menahem Lang y a grandi. Il y était connu pour sa gentillesse, son assiduité à l’école talmudique et surtout sa voix d’or qui a fait de lui un chantre réputé de chants liturgiques. Mais à vingt ans, il rompt avec cette vie pieuse et s’installe à Tel-Aviv car l’enfant au sourire clair cachait un secret: il avait été violé pendant des années par des membres de cette communauté qui l’adulait. Menahem réussit l’exploit d’ouvrir la porte de ce monde interdit. Si c’est un retour sur les lieux du crime, c’est aussi un retour sur les lieux qu’il a aimés, un chemin initiatique parsemé de rencontres inouïes, de rituels retrouvés, une réconciliation. Comme aimantés, ceux qui ont vécu ce qu’il a vécu se révèlent, osant parler, éloignant la hantise du « gal-gal », ce cercle vicieux qui transforme depuis la nuit des temps les violés en violeurs. (Extrait du catalogue Cinéma du réel 2019). Yolande Zauberman parle de son projet et de l'aventure de ce tournage pas comme les autres : « Il y a quelque chose d'extrêmement beau et joyeux dans la recherche d'une forme de vérité et de laisser sortir les choses. Pour ceux que je filmais, il y avait quelque chose qui allait de mieux en mieux, qui était de plus en plus léger et qui était tellement généreux. Car c'est courageux ce qu'ils ont fait, ils avaient le sentiment de le faire pour eux, mais pas seulement pour eux, pour les gens qui verraient, parce que c'est arrivé à tant de gens, depuis toujours, On vient d'un monde qui a été en partie violé. C'est notre histoire, il faut la regarder en face.» Yolande Zauberman et le journaliste et écrivain Selim Nassib ont publié en 2019, "L'Histoire de M" (Éditions du Seuil) à partir du matériel documentaire rassemblé pendant le tournage. Le film a reçu le César du meilleur film documentaire en 2020.
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Tourné en yiddish, "M" voyage au coeur de Bneï Brak, la capitale mondiale des haredim, les ultra-orthodoxes juifs, les « Craignant-Dieu » en hébreu. Cette ville, Menahem Lang y a grandi. Il y était connu pour sa gentillesse, son assiduité à l’école talmudique et surtout sa voix d’or qui a fait de lui un chantre réputé de chants liturgiques. Mais à vingt ans, il rompt avec cette vie pieuse et s’installe à Tel-Aviv car l’enfant au sourire clair cachait un secret: il avait été violé pendant des années par des membres de cette communauté qui l’adulait. Menahem réussit l’exploit d’ouvrir la porte de ce monde interdit. Si c’est un retour sur les lieux du crime, c’est aussi un retour sur les lieux qu’il a aimés, un chemin initiatique parsemé de rencontres inouïes, de rituels retrouvés, une réconciliation. Comme aimantés, ceux qui ont vécu ce qu’il a vécu se révèlent, osant parler, éloignant la hantise du « gal-gal », ce cercle vicieux qui transforme depuis la nuit des temps les violés en violeurs. (Extrait du catalogue Cinéma du réel 2019). Yolande Zauberman parle de son projet et de l'aventure de ce tournage pas comme les autres : « Il y a quelque chose d'extrêmement beau et joyeux dans la recherche d'une forme de vérité et de laisser sortir les choses. Pour ceux que je filmais, il y avait quelque chose qui allait de mieux en mieux, qui était de plus en plus léger et qui était tellement généreux. Car c'est courageux ce qu'ils ont fait, ils avaient le sentiment de le faire pour eux, mais pas seulement pour eux, pour les gens qui verraient, parce que c'est arrivé à tant de gens, depuis toujours, On vient d'un monde qui a été en partie violé. C'est notre histoire, il faut la regarder en face.» Yolande Zauberman et le journaliste et écrivain Selim Nassib ont publié en 2019, "L'Histoire de M" (Éditions du Seuil) à partir du matériel documentaire rassemblé pendant le tournage. Le film a reçu le César du meilleur film documentaire en 2020.