Syracuse

Que le tournage d’un film ait été réalisé en extérieur, avec les aléas climatiques inévitables ou à l’abri d’un studio pour mieux contrôler les mécanismes du temps, la météo est un enjeu central du cinéma. Elle participe à la narration, implique une esthétique particulière et exige des techniques parfois coûteuses. Faire la pluie et le beau temps au cinéma concerne ainsi toutes les branches du film, des professionnels créant un costume imperméable ou gérant le vent dans le micro, jusqu’au spectateur poussé dans les salles par une atmosphère pluvieuse.Le vent dans les feuilles du Repas de bébé des frères Lumière dès la naissance du cinématographe en 1895, la pluie omniprésente de Seven, la tornade du Magicien d’Oz, la force de l’orage, de Blanche Neige et les sept nains à Frankenstein, la neige des Huit salopards ou de Y aura-t-il de la neige à Noël, ou encore le soleil écrasant de tout western… Le phénomène météo concerne tous les genres de films, toutes les époques et toutes les nationalités.Cet ouvrage questionne les différents enjeux de l’effet météorologique au cinéma, dans une approche historique, esthétique, technique, économique et professionnelle, en donnant la parole à différents spécialistes.

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